Alessandra Pompei

Alessandra Pompei est une joaillière italo-canadienne basée à Toronto avec une obsession (très saine !) pour les bijoux magnifiquement réalisées.

Formée à Toronto et à Rome — oui, oui, Rome ! — elle marie les techniques classiques à une approche moderne et minutieuse, particulièrement dans ses sertis pavé, devenus sa signature.

Chaque pièce de Pompei Fine Jewellery est entièrement réalisée par Alessandra, du début à la fin, dans son atelier.
Aucune production de masse — juste du savoir-faire, de la patience, et une touche d’élégance romaine.

Nous sommes heureux de vous présenter un court entretien dans lequel vous découvrirez ce qui inspire Alessandra, ce qu'elle aime et aurez un aperçu de qui elle est.

Si vous pouviez vous réincarner en fleur, laquelle choisiriez-vous et pourquoi ?

Si je pouvais me réincarner en fleur, je choisirais le mimosa. Ce n'est peut-être pas la fleur la plus extravagante ou la plus délicate, mais elle est incroyablement résistante, même dans des conditions difficiles. Le mimosa fleurit année après année et rayonne de chaleur et de luminosité.

Dans ma culture, le mimosa est également un symbole de féminité, de force et d’indépendance, ce qui le rend encore plus significatif pour moi. Comme le mimosa, j’admire la force tranquille et l’adaptabilité.

Comment pensez-vous que l'art peut avoir un impact sur la société ou sur la vie des gens ?

Comment votre propre travail s'inscrit-il dans ce contexte plus large ?

L'art a le pouvoir de nous inspirer, de nous interpeller et de nous connecter, tout en façonnant nos cultures et nos émotions de manières souvent difficiles à exprimer. Mon travail, qui est ancré dans l'artisanat et la tradition, véhicule des récits personnels et historiques. Je transforme des matériaux précieux en objets de familiaux qui évoquerons émotions et traverseront les générations. Ce faisant, je contribue à un dialogue plus large sur la beauté, l’héritage et les liens humains.

Comment gérez-vous les moments où vous vous sentez coincée ou frustrée par votre travail ?

Avez-vous des stratégies pour surmonter ces obstacles ?

L'équivalent du syndrome de la page blanche pour un orfèvre ou un designer est de se heurter à un obstacle créatif ou technique au cours d'un projet. Dans ce cas, la persévérance est essentielle. Tout ne se déroule pas toujours comme prévu, mais un engagement constant et une volonté de résoudre les problèmes m'aident à surmonter les difficultés. J'affine et j'ajuste jusqu'à obtenir le meilleur résultat possible.

Avez-vous des plaisirs coupables ?

Absolument : j'aime les matins tranquilles pour moi toute seule. J'adore y aller doucement avec une tasse d'espresso et une promenade paisible avec mon chien, Oliva. C'est la façon idéale de commencer la journée.

Y a-t-il un film que vous pouvez regarder sans vous lasser ? 

Certainement : About time. Je suis une romantique désespérée, et je ne me lasse jamais de ce beau message sur l'amour, le temps et le fait de chérir chaque instant.

 

En terminant, quel est votre musée préféré (dans le monde) ?

Deux me viennent à l’esprit, la Galleria Nazionale d'Arte Moderna à Rome et l'Ara Pacis.

J'ai un souvenir d'enfance très vif de l'exposition Valentino à l'Ara Pacis. Le savoir-faire sur ces robes m'a complètement époustouflée ; c'est l'un des premiers moments où j'ai vraiment compris la profondeur et la beauté du travail artisanal.

Merci d'avoir partagé un peu de vous avec nous, Alessandra !

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